Les réflexions de possibles nouveaux parents

humilié...Il n'y a pas d'autres mots pour définir la situation dans laquelle je me suis retrouvé récemment. Vous voyez, je suis aller jouer un bon après-midi au volley-ball avec des membres de ma promotions.

Pour bien comprendre la suite, il faut savoir que chaques équipes de volleyball amateur a 3 types de joueurs.  Il y a premièrement le joueur expérimenté qui se ménage, qui réagit bien et qui est capable de compenser pour les gaffes de ses camarades moins expérimentés.  Après, il y a le sans expérience gêné, qui tente autant que possible de ne pas se mettre dans le chemin des joueurs expérimentés. Ils ne toucheront au ballon que s'il leurs tombe directement sur la tête et encore là, c'est pas toujours assuré. Finalement, il y a les lemmings.  Les lemmings sont les joueurs qui ont autant le talent et l'expérience des joueurs inexpérimentés mais ce qu'ils n'ont pas en talent, ils le remplace par l'enthousiasme.  Ils compensent leurs faiblesses en adoptant un style de jeu très enthousiaste et ''flashy''.  Vu qu'ils ne connaissent pas les virtues d'un style de jeu plus ''conservateur'',  vous les verrez courrir d'un bout à l'autre du terrain comme des poules pas de tête pour faire une touche.  Ce seront généralement eux aussi qui tout joyeux de jouer qu'ils sont, feront les plongeons impossible de 3 mètres de long pour tenter de ramener le ballon sur le terrain.  Efforts souvent vain, mais qui réussissent juste assez souvent pour ne pas les décourager.

Pour retourner à mon histoire, je suis un lemming et je m'assume comme tel.  La partie était avancé et j'en était déjà à plusieurs plongeons catastrophes pour tenté de toucher le foutu ballon.  Une fois de plus le ballon allait tombé en dehors du terrain, je fis donc un autre grand plongeon suivi d'une vrille pour tenter de ramener le ballon.  Je commence donc mon extension lorsque j'entend un craquement sourd et sournoi venant du jean que je portais. Momentanément déconcentré par la possible signification de ce bruit, je perd de vue le ballon qui m'atterit sur la tête et je me retrouve face première bien écarté dans le sable.

Première chose que je fais en me relevant, c'est vérifier l'étendue des dégâts..et oh lala que de dégâts il y avait.  Je m'attendais à trouver un petit trou dans mon fond de pantalon.  Je me suis aperçu que l'entièreté de l'entre jambe du jean avait déchiré...du début du zipper jusqu'au bas des fesses.On voyait donc  très en évidence les magnifiques boxeurs à petits pois que je portais ce jour là. Évidemment, la situation obligeait un retrait stratégique à la maison.  Il y a juste un petit problème, j'étais à pas moins de 5 kilomètres de la maison...5 kilomètres à pieds (car il n'y a pas d'autobus qui fait le chemin), impliquant un passage à travers les deux artères principales de la ville,en début d'heure de pointe.  Je vous le dis, je n'ai jamais fait des aussi petit pas et je n'ai jamais marché les fesses aussi serrées. Quoi qu'il en soit, j'ai réussi finalement à me rendre à la maison, en prenant pas moins de 30 minutes de plus car j'ai pris tout les détours inhabités que je connaissais.  Une fois à la maison je me suis enfermé dans ma chambre et j'ai éclaté de rire en regardant l'état de mes pantalons, et j'en ris encore chaque fois j'y pense.  Vaut mieux en rire qu'en pleurer lorsqu'on sait que la moitié sait maintenant que vous êtes un amateur de boxeurs en petit pois